empreint, einte
part. passé (an-prin, prin-t') d'empreindre
- Marqué par impression. Un pied empreint sur le sable.
Un conquérant, dans sa fortune altière, Se fit un jeu des sceptres et des lois ; Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois
. [Béranger, le Dieu des Bonnes gens.]Fig.
La même majesté sur son visage empreinte
. [Corneille, La mort de Pompée]De qui même le front déjà pâle et glacé, Porte empreint le trépas dont il est menacé
. [Corneille, Oedipe]Ces sentiments d'erreur qui sont si empreints en nous-mêmes
. [Pascal, dans COUSIN]La marque infaillible d'inspiration divine qu'ils [les livres de l'Ancien Testament] portent empreinte dans le grand nombre et la suite des prédictions mémorables dont on les trouve remplis
. [Bossuet, Discours sur l'histoire universelle]Et couvrent de Dieu même, empreint sur leur visage, De leurs honteux plaisirs l'affreux libertinage
. [Boileau, Satires]L'auguste majesté sur votre front empreinte
. [Racine, Esther]
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